TERRIBLE CHUTE POUR ALINE CAMBOULIVES AU SEMI-MARATHON DE BOURG-EN-BRESSE / 09-03-13

L’incontournable rendez-vous concocté par l’Entente Athlétique Bressane (EAB), avec Bernard Beaume aux manettes, aura drainé comme à l’accoutumée la foule des grands jours, 926 athlètes étant inscrits sur la 32ème édition du semi-marathon, 744 sur le 14ème opus du 10km. Deux épreuves qui, rappelons-le, sont les seules du département de l’Ain à être classantes et qualificatives, ce qui explique pour partie leur succès populaire.

La poisse pour Aline Camboulives
Le semi aura été marqué par la terrible chute d’Aline Camboulives, grandissime favorite pour détenir la cinquième performance hexagonale en 2012, synonyme de record personnel (1h15’49 à Genève). Une gamelle occasionnée par un croc en jambe involontaire émanant de l’arrière, survenue une vingtaine de mètres après l’… envol, commun avec le 10km. Peut-être serait-il opportun de revenir, comme avant 2012, à deux horaires différents en raison de la densité du peloton au regard de la relative exiguïté de la chaussée, à moins de revoir la configuration du départ. Mais faisons confiance à la valeureuse escouade dirigeante de l’EAB qui saura, n’en doutons nullement, trouver la solution idoine.
Titubant, la sociétaire de l’Athlé Saint-Julien 74 et du Team New Balance aura en tout cas rapidement compris que les multiples éraflures engendrées cachaient autre chose, en l’occurrence deux côtes fêlées sans compter un genou et un adducteur endoloris. Un coup du sort qui annihilera peut-être ses rêves de concourir le 7 avril prochain, et pour la seconde fois, le Marathon International de Paris, où elle porta en 2008 sa marque personnelle sur cette mythique distance à 2h37’19.
Au 36ème dessous à l’issue de ce funeste après-midi, à la fois déprimée et éreintée, cette femme d’une trempe exceptionnelle ne devrait pourtant pas tarder à rebondir, réfractaire qu’elle est à se laisser continuellement guider par le destin. A l’image de ses innombrables prouesses sportives qu’elle est allée chercher souvent au bout d’elle-même, sans presque rien devoir à autrui.

François Vanlaton