2013 : LE TRIOMPHE MODESTE DE STEPHANIE DUC

Ci-dessous, vous trouverez mon reportage originel revenant sur l’ultime saison accomplie par Stéphanie Duc, plus long que la version publiée par le bimestriel « Trails Endurance Mag » dans son numéro 102 (décembre 2013 – janvier 2014). En dehors de l’article stricto sensu, figurent les grandes dates de son parcours sportif, essentiellement en course à pied, puis son palmarès 2013. 
Bravo en tout cas à Stéphanie pour son admirable saison axée pour la première fois sur le trail longue distance ! Bravo également à son staff, en l’occurrence celui du Team Terre de Running Ronhill, en particulier son entraîneur Eric Legat et ses managers que sont Arnaud Borron et Virginie Antolinos, tous trois l’ayant magnifiquement épaulée. En somme, un véritable travail d’équipe qui aura porté ses fruits ! 

A l’occasion des premiers championnats de France de trail disputés sur une seule journée, le 6 octobre dernier à Gap, une image aura indubitablement frappé les esprits. Alors que le vainqueur alsacien du 57km, Sébastien Spehler, laissait éclater sa joie, son alter ego féminin, la talentueuse savoyarde Stéphanie Duc, optait pour la posture inverse. Plus préoccupée d’arrêter son chrono, elle levait à peine les bras au ciel, donnant presque l’impression de s’excuser pour l’avoir emporté.

Discrétion
Ce qui ne manquait pas de faire sourire ses coéquipiers et amis de « Terre de Running Ronhill », à l’image de Virginie Antolinos, qui en femme-lige, connaît du bout des ongles ce team qui fait office pour elle de seconde famille : « Elle est comme ça Stéphanie, même si ses  prouesses lui procurent une immense satisfaction personnelle, elle n’extériorise jamais ses sentiments. Avec elle, la trame se répète inlassablement, à savoir une victoire nette et sans bavure, mais en même temps sans tambour ni trompette, oui toute en retenue, toute en simplicité. »
Pourtant, si elle était ravie, la lauréate était parfaitement consciente de la réalité des forces en présence : « Sans mésestimer pour le moins du monde mes émules qui n’auront jamais lâché le morceau, il manquait cependant quelques belles pépites, à l’instar de Maud Gobert, Isabelle Jaussaud, Nathalie Mauclair, Fiona Porte, ou encore Aurélia Truel ». Ajoutant avec la modestie et la lucidité qui lui siéent bien: « Des absences qui au final atténuent quelque peu la portée de mon succès. D’ailleurs, et je ne peux que le regretter, les pelotons féminins, de manière générale, manquent singulièrement de densité, y compris sur les manches du TTN. »
N’empêche, en dépit d’un contexte moins relevé que ne le laissait subodorer l’affiche, la partie gapençaise n’était pas jouée d’avance. Ne serait-ce en raison de la présence de sa redoutable coéquipière en la personne de la Haut-Savoyarde Christel Dewalle qui ne faisait pas mystère de ses ambitions. De prime abord, s’imposer durablement sur la longue distance comme elle a réussi à le faire magistralement sur les km verticaux. Ensuite, effacer le revers qu’elle avait subi le 15 juin devant « Stef » sur les 44 bornes du Maratrail de Faverges, s’inclinant de justesse, précisément de 2’17.

Osmose
Pour Stéphanie Duc, il n’était pas question d’amender, ne serait-ce d’un iota, le scénario favergien qui avait si bien fonctionné et dont l’auteur n’était autre que son coach et camarade de team, le Stéphanois Eric Legat, connu pour sa prestigieuse carte de visite en ultra-fond : « De toute façon, je n’ai jamais cessé de faire confiance à Eric qui n’aura pas mégoté son soutien à ce sacré challenge qu’est ma conversion au trail long, entamée au terme de l’année 2012. »
Une confiance aujourd’hui démultipliée quand nul n’ignore l’éclatante réussite de cette gageure, « Stef » ayant fait coup double pour avoir non seulement enlevé le rendez-vous gapençais mais encore le TTN. Sans oublier sa 6ème place, et la 3ème chez les Françaises, glanées le 6 juillet à l’occasion des Mondiaux au Pays-de-Galles où elle remplaça, à l’issue de sa victoire le 19 mai sur le 68km des Gendarmes et Voleurs de Temps, Laurence Klein, victime d’une rupture partielle du tendon d’Achille dans cette même compétition.
Comme à l’accoutumée, les consignes de son mentor auront donc été appliquées à la lettre en terre haut-alpine. Se gardant d’attaquer Christel au départ, elle lui concédera la tête de course, la talonnant à 30-40’’ sans jamais la perdre de vue. Se fiant à son instinct, telle une féline, l’enfant du Beaufortain fondra sur elle dans une descente, à l’exemple de Faverges, en l’occurrence celle du Col de Glaize aux alentours du km20. Toutefois, touchée par son désarroi, elle la réconfortera avant de la lâcher définitivement cinq bornes plus loin, Christel abdiquant bien plus tard dans la dégringolade finale, le genou endolori par une tendinite rotulienne. Certaine de son triomphe, « Stef » n’en relâchera pas pour autant son effort, y compris lorsqu’elle se foulera la cheville à six bornes du but.
Visiblement heureux de l’action d’éclat de sa protégée, Eric Legat n’en exprimait pas moins un regret : « Dommage quand même que les deux gazelles n’aient pas opté pour un départ plus économe qui aurait peut-être permis à Christel de ne pas abandonner et ainsi d’achever son périple dans les talons de « Stef ». »

Faste
Très vite, son entraîneur tirait le bilan de cette saison peu banale : « J’avais annoncé que 2013 qui voyait Stéphanie étrenner le grand format (1) serait une année charnière. Quitter en effet la courte distance pour s’incruster sur le long ne s’improvise pas et requiert un temps d’apprentissage, émaillé de paramètres inédits telles la gestion de course d’une amplitude de 6-7h ou encore l’alimentation. Cette période devait donc prouver qu’elle dispose bien des vertus requises pour s’aligner de façon pérenne sur ce type de format. Force est de reconnaître que l’essai, au vu de ses performances, a été parfaitement transformé. De toute évidence, les résultats dépassent nos espérances les plus folles ! D’autant plus qu’elle ne s’entraîne qu’à raison de cinq à six séances hebdomadaires, la plus longue n’excédant pas les 2h45. »
En homme avisé qu’il est, Eric Legat n’en ajoutait pas moins : « Sans faire l’injure à ses adversaires, ses prestations, si elles furent excellentes, ont été accomplies néanmoins sans véritable concurrence. Excepté cependant Faverges, et surtout les Mondiaux où je pense très sincèrement qu’elle aurait pu faire bien mieux, « Stef » se faisant déposséder de sa 5ème place à trois bornes de l’arrivée alors que son finish est justement l’un de ses points forts. Des maux de ventre liés à des problèmes d’alimentation en sont probablement la cause. »
En tout cas, avec un tel palmarès, la native d’Albertville repartira bien sûr sur le long l’an prochain mais sur des épreuves où la rivalité se fera davantage sentir. Elle pourrait ainsi sillonner les Causses via la Grande Course des Templiers (26 octobre), qu’elle est avide de découvrir même si elle craint sa durée débordant au-delà des 8h. De même, il n’est pas exclu qu’elle honore quelques étapes du Skyrunning sans forcément disputer le circuit.
Par ailleurs, on retrouvera son minois sur les France, disputés en 2014 à Buis-les-Baronnies, précisément le 28 septembre, où elle défendra sa couronne.
Parallèlement, elle expérimentera le km vertical à condition que les bâtons soient officiellement… interdits ! Aussi, sous les conseils prodigués par Christel Dewalle, orfèvre en la matière, il n’est pas impossible qu’elle prenne le 27 juin la direction de Chamonix. Enfin, elle aimerait bien tenter le marathon.

Cartes maîtresses
Sa montée en puissance, la pensionnaire du fameux club tarin du VEO 2000 La Plagne la doit à plusieurs facteurs, au premier chef ses qualités de grimpeuse et d’athlète (record personnel sur 10km en 37’32 dans sa commune de Grignon, le 7 avril dernier). De même, l’étroite complicité qui l’unit à son entraîneur lui fera inculquer une vertu qui lui était totalement étrangère jusque-là : la sagesse.
Alors qu’elle accumulait jadis les compétitions au risque de se blesser et de contre-performer, Eric Legat aura mis en exergue les bienfaits de la récupération. C’est ainsi qu’elle renoncera successivement à la 6000D après les Mondiaux puis à la Grande Course des Templiers après les France de Gap, le différentiel entre les deux échéances, à chaque fois de trois semaines, étant jugé par le Ligérien beaucoup trop ténu (2). Unique entorse à cette recommandation, elle prendra part au 21km du Trail d’Albertville, et ce contre l’avis de son coach qui n’estimait pas raisonnable de cavaler 15 petits jours avant le rendez-vous haut-alpin.
Cycliste de renom, licencié au Guidon d’Or La Léchère, son compagnon Gilles Tresserre insiste quant à lui sur son étonnante résilience : « De « Stef », je retiens avant tout qu’elle est dure au mal, qu’elle ne pleurniche jamais, qu’elle ne craint pas la souffrance, hormis peut-être le froid (3) et les entraînements trop matinaux. Attitudes qui s’expliquent par son mental d’acier, son opiniâtreté, sa rage de vaincre. »
Virginie Antolinos ne peut qu’abonder dans son sens : « Certes, à l’approche d’une épreuve, elle est saisie par le doute, elle manque un peu de confiance en elle et éprouve le besoin d’être rassurée, singulièrement sur les formats de course de 6-7h. Mais derrière cette relative inquiétude, elle est en réalité conditionnée pour le combat. Car Stéphanie est avant tout une compétitrice née, qui n’aborde jamais une course sans vouloir la gagner. »
A l’instar de ses résultats, sa personnalité donne entièrement satisfaction au Team Terre de Running Ronhill. Elle est perçue en effet comme une fille agréable, qui ne pose aucun souci et qui se fond sans aucune difficulté dans le collectif. Ainsi, lorsqu’elle a émis le souhait de basculer sur le trail longue distance, blasée qu’elle était par son insolente réussite sur le court (3ème en 2011 et 1ère en 2012 sur le TTN), il était hors de question de prendre une décision sans aucune concertation préalable avec son team. De celle-ci, elle en sortira d’ailleurs rassérénée, les deux managers que sont Arnaud Borron et Virginie Antolinos avalisant son projet et l’orientant vers Eric Legat, la sentant tout à fait capable de gérer cette nouvelle amplitude horaire.
D’une grande simplicité, Stéphanie n’en est pas moins ambivalente par moments, et donc plus complexe qu’elle ne le laisse transparaître, comme en témoigne, à la veille d’une course, sa détermination matinée de doutes. Autre exemple, l’épisode des France de Gap où cette « intégriste de la performance » prendra tout son temps pour encourager Christel Dewalle en difficulté. Au-delà de sa raideur apparente, se révélaient alors d’insoupçonnables trésors de sensibilité que sa pudeur lui interdit habituellement de dévoiler.

François Vanlaton pour le compte du bimestriel « Trails Endurance Mag », numéro 102, décembre 2013-janvier 2014, page 54.

(1) En vérité, Stéphanie fera ses grands débuts sur trail long le 28 juillet 2012 à l’occasion de la 6000D. Mais c’est bien l’année suivante qu’elle se spécialisera dans cette discipline.
(2) Stéphanie n’en continue pas moins de contracter une à deux petites entorses de la cheville par an.
(3) Le 28 juillet 2012, lors de la 6000D qui la voyait étrenner le trail long, Stéphanie, absolument frigorifiée, devra s’arrêter sur le toit du parcours (télésiège de la Traversée à 3047m) afin de se réchauffer. Elle laissera ainsi laisser filer Maud Gobert dans la descente alors que les deux traileuses étaient parvenues de conserve en 1ère position sur le point culminant de cette épreuve de légende.
Au final, « Stef » se retrouvera seconde, à 10’27 de la Valloirinche.

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REPERES :

– Date et lieu de naissance : 5 novembre 1975 à Albertville (Savoie).
– Commune d’origine : Beaufort-sur-Doron, dans le Massif du Beaufortain (Savoie), ayant grandi précisément dans la plaine de la Pierre, en aval du chef-lieu de canton.
– Commune de résidence : Grignon, contigu à Albertville, situé en Combe de Savoie.
– Mensurations : 1m64 pour 53kg.
– Famille :
Pacsée avec Gilles Tresserre (né le 4 mai 1970).
Deux garçons : Kilian (13 ans) et Jeff (10 ans).
– Surnom : « Stef ».
– Etudes : collège du Beaufortain à Beaufort-sur-Doron puis aux lycées Jeanne d’Arc et Jean Moulin à Albertville, avec obtention d’un BTS de comptabilité.
– Profession : chargée de clientèle à Mutuelle Partenaire à Albertville.
– Structures : AS de Course à Pied VEO 2000 La Plagne à compter de 2008 et du Team Terre de Running Ronhill à compter de 2012.

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PARCOURS SPORTIF:

– Ski de fond dès 7-8 ans jusqu’à 16-17 ans, les deux ultimes années étant consacrées au biathlon.
– Fitness et musculation vers 20-21 ans.
– Vélo vers 24-26 ans.
– Course à pied à partir de 2006.
– Ski-alpinisme à partir de 2011.

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GRANDES DATES EN COURSE A PIED :

2006 :
– 20 août à Courchevel, Championnats de France de course en montagne : 3ème (5ème au scratch) sur la course open femmes et juniors hommes que remporte un certain… Kilian Jornet Burgada.

2008 :
– 13 avril, Semi-Marathon du Lac d’Annecy : record personnel sur semi-marathon en 1h29’12, finissant 14ème (216ème au scratch).
– Arrivée à l’AS de Course à Pied VEO 2000 La Plagne.

2009 :
– 7ème du Challenge National de course en montagne.
– Début des séances d’intensité sous l’impulsion du Gillerain Franck Lafon en tant que conseiller.

2010 : 
– 3ème du Challenge National de course en montagne.

2011 :
– 3ème sur le TTN court.
– Arrivée au Team Inov 8, managé par Sean Van Court.

2012 :
– 28 juillet, 6000D : premier trail long. 2ème (25ème au scratch), à 10’27 de Maud Gobert (18ème au scratch).
– Lauréate du TTN court.
– Arrivée au Team Running Conseil qui deviendra en octobre le Team Terre de Running Ronhill, managé par Arnaud Borron et Virginie Antolinos.
– Premier entraîneur : le Favergien Laurent Robin.

2013 :
– 7 avril, 10km de Grignon, la Course du Printemps : record personnel sur 10km en 37’32, finissant 1ère (27ème au scratch). Son ancienne marque, établie à 37’33, remontait au 1er avril 2012 à travers cette même compétition.
– 6 juillet à Llanrwst (Pays-de-Galles), Championnats du Monde de trail : 1ère sélection en équipe de France. 6ème (3ème Française) en individuel ; 1ère par équipe.
– 6 octobre à Gap, Championnats de France de trail : lauréate.
– Lauréate du TTN.
– Second entraîneur : le Stéphanois Eric Legat.

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PALMARES 2013 :

– 10 mars, Trail des Cabornis à Chasselay (27km pour 1200md) : 2ème (2ème senior, 15ème au scratch) en 2h22’33.
– 7 avril, 10km de Grignon, la Course du Printemps : 1ère (1ère senior, 27ème au scratch) en 37’32, record personnel.
– 14 avril, Duathlon d’Albertville (40km) : 1ère (1ère senior 4, 20ème au scratch) en 1h41’25. Course à pied 1 (5km) : 1ère en 18’41 ; vélo (30km) : 1ère en 1h00’08 ; Course à pied 2 (5km) : 1ère en 22’36.
– 20 avril, Dynafit X3 Courchevel (25km pour 2060md+ et 180md-) : 1ère (20ème au scratch) en 2h35’47. Vélo (13,9km pour 930md+) : 53’15 ; trail (6,3km pour 180md) : 34’50 ; ski-alpinisme (4,8km pour 950md+) : 1h02’21.
– 19 mai, Gendarmes et Voleurs de Temps à Ambazac (68km pour 2130md), 3ème manche du TTN : 1ère (1ère senior et 16ème au scratch) en 6h48’12.
– 15 juin, Trail de Faverges Icebreaker (43,6km pour 2700md), 4ème manche du TTN : 1ère (1ère senior, 25ème au scratch) en 4h45’27.
– 25 juin : Dynafit Moontain Races Courchevel (9,3km, 800md+ et 100md-) : 1ère (1ère senior, 19ème au scratch) en 59’49.
– 6 juillet, Championnats du Monde de trail à Llanrwst, au Pays-de-Galles (77km pour 2300md), comptant pour le TTN : 6ème (4ème senior, 3ème Française) en 7h11’34.
– 28 juillet, Montée du Fort du Mont à Albertville (11km pour 755md+) : 1ère (1ère senior, 15ème au scratch) en 54’22.
– 25 août, Bélier à La Clusaz (27km pour 1000md) : 2ème (1ère senior, 44ème au scratch) en 2h22’34.
– 1er septembre, Montée du Revard à Aix-les-Bains (26km pour 1278md+ et 222md-) : 2ème (1ère senior, 9ème au scratch) en 1h58’14.
– 7 septembre, Ultra Trail du Vercors à Villars-de-Lans (86km pour 4600md en relais à 4) : 1ère au sein de l’équipe féminine du Team Terre de Running 2, en compagnie d’Aurélie Daum, Christel Dewalle et Fabienne Legat (14ème au scratch) en 9h28’09.
– 22 septembre, Trail d’Albertville (21km pour 1270md+ et 1100md-) : 1ère (1ère senior, 19ème au scratch) en 1h59’21.
– 6 octobre, Championnats de France de trail à Gap (57km pour 3200md), comptant pour le TTN : 1ère (1ère senior, 31ème au scratch) en 6h29’28.
– 26 octobre, Monna Lisa Trail à Millau (27km pour 1100md) : 1ère (1ère senior, 3ème au scratch) en 2h42’06.
– 2 novembre, Cross de la Tarine à Mâcot-la-Plagne (5,4km) : 1ère (1ère senior) en 23’06.
– 17 novembre, Cross National Bayard à Pontcharra (4,6km) : 5ème (5ème senior, 21ème au scratch) en 17’48.
– Classement du TTN : 1ère (1ère senior) avec 19750 points : 5100 points pour les Gendarmes et Voleurs de Temps ; 5100 points pour le Trail de Faverges Icebreaker ; 4550 points pour les Championnats du Monde de trail à Llanrwst au Pays-de-Galles ; 5000 points pour les Championnats de France de trail à Gap.

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PHOTOS :

528290 249808071834590 1310913587 n - 2013 : LE TRIOMPHE MODESTE DE STEPHANIE DUCStéphanie à l’occasion de sa victoire aux Championnats de France de trail, le 6 octobre 2013 à Gap.
Cliché de Sabine Dechaume, rédactrice en chef du site Web « Lepape-Info ».

2012 0422Image03191 - 2013 : LE TRIOMPHE MODESTE DE STEPHANIE DUCStéphanie.
Cliché du Team Terre de Running Ronhill.


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