Pourquoi les organisateurs de l’UTMB ont modifié le parcours de la TDS ?
Un format de parcours qui tend vers celui de l’UTMB, un rapport dénivelé positif/kilomètre plus élevé, une nouvelle grosse difficulté, des barrières horaires plus drastiques pour les derniers… Lyon Capitale vous explique pourquoi la TDS millésimée 2019 fait peau neuve.
Le 23 novembre dernier, nous vous avions expliqué les principales modifications apportées au parcours de la TDS, considérée comme la course la plus sauvage et la plus technique de l’UTMB. Si on devait résumer sous une pseudo formule mathématique la 11e édition de la TDS (« sur les Traces des Ducs de Savoie »), qui partira de Chamonix, en Haute-Savoie, le 27 août prochain, on écrirait ceci : TDS2019 = TDS 2018 + 1 Cross du Mont-Blanc. Soit 23 kilomètres et 1800 mètres de dénivelé positif supplémentaires.
La TDS se court désormais sur 145 kilomètres et 9 100 mètres de dénivelé positif. Avec un ratio dénivelé/kilomètre plus élevé : 62,7 m D+/km contr 59,8 m D+/km l’année dernière. Et une incursion dans le Beaufortain.
Mais, au fait, pourquoi les organisateurs ont décidé durcir l’épreuve qui attire depuis 11 ans 1 600 coureurs chaque dernière semaine d’août entre Courmayeur et Chamonix.
Les éclairages d’Isabelle Juchat, responsable de l’organisation sportive de l’UTMB.
Pourquoi avoir modifié le parcours de la TDS ?
C’est une demande du territoire du Beaufortain, plus particulièrement des communes de Beaufort et de Hauteluce. La TDS 2018 passait sur les hauteurs des deux villages. Pour eux, il était donc difficile de valoriser leur participation à l’événement car ils n’étaient pas traversés par la course. Les deux communes nous réclamaient depuis de nombreuses années que la course traverse leur centre. Cette année, on a décidé de jouer le jeu.
23 kilomètres et 1 800 mètres de dénivelé positif en plus quand même !
Si on voulait faire passer la TDS dans le centre de Beaufort et Hauteluce, on était obligé d’allonger le parcours. On a beaucoup travaillé avec les communes sur la construction du parcours, ainsi qu’avec le local de l’étape, Thierry Bochet (vainqueur de la Petite Trotte à Léon (PTL), 300 km et 25 000 m D+ en 100 heures, record de l’épreuve, NdlR) qui fait partie de la commission parcours de l’UTMB. Cette année, la course traversera des lieux incontournables du massif du Beaufortain, comme le Pas d’Outray, avec sa vue imprenable sur la Pierra Menta et le Grand Mont, lieux mythiques du ski-alpinisme, mais aussi Hauteluce avec ses hameaux typiques et sa vue imprenable sur le Mont-Blanc.
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