TRAIL ET RESEAUX SOCIAUX: UN PHENOMENE EN PLEINE EXPANSION
Nombreux sur les réseaux sociaux et notamment sur Facebook, les groupes dédiés au trail sont aujourd’hui devenus de véritables lieux d’échanges et de partages. Comment en est-on arrivé là? Comment émergent et se développent ces groupes? Présentation de ce phénomène par celui qui est à l’origine de l’un des groupes Facebook les plus importants: «Bref, je fais du trail».
A 33 ans, Anthony ne s’attendait pas à ce que sa démarche prenne une telle ampleur. Après un post censuré sur un autre groupe, ce père de famille habitant en Haute-Savoie a décidé de créer son propre groupe: «Bref, je fais du trail». «Après avoir créé ce groupe, j’ai invité des amis, qui ont eux mêmes invités des amis et ainsi de suite. 2 ans et demi après, on est 25 000…». 25 000 passionnés de tous niveaux, venus de tous horizons différents, qui ont pour objectif commun de partager autour de leur passion. «Les avantages et les forces de notre groupe, c’est tout simplement une énorme communauté, donc du partage. On se rencontre, on commence à avoir des partenariats avec des marques pour bénéficier de remises…».
Quand on lui demande si gérer un tel groupe n’est pas compliqué, Anthony est assez clair: «Ce groupe est facile à gérer. Nous sommes 12 à nous en occuper. Mais c’est chronophage. Pas dans la modération, mais plutôt dans le flux constant d’informations, on ne veut rien louper».
Si de tels groupes sont à la base des communautés virtuelles, ils peuvent vite se transformer en véritables images de marque. Témoin de cela, une véritable boutique de produits à l’effigie du nom du groupe (tours de cou, mugs, maillots, casquettes…) a vu le jour. «Les produits «brefs» sont sortis de terre à la demande des membres qui avaient besoin de s’identifier. On a juste satisfait une demande».
Des rencontres virtuelles qui se concrétisent sur le terrain lors de rassemblements, c’est aussi l’objectif de tels groupes. Si une communauté de 25 000 personnes est déjà importante, Anthony ne souhaite pas s’arrêter là: «Rejoignez-nous!».
Hugo PELLETIER
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